Ephémères urbains
Quand l'Asso chuchotait des mots doux à ses voisins
29 octobre 2020, reconfinement.
Les boutiques ferment, les rues se vident, l’espace public redevient très rapidement inerte. Ce bis repetita a immédiatement raison de notre vitalité.
Il nous manque de l’air, il nous manque de l’art.
Surgit alors l’envie de laisser un message à son voisin, de sourire à sa voisine, de dire à chacun qu’il n’est pas seul et aux autres qu’on pense à eux. Nous savons maintenant que le monde d’après n’adviendra pas, il faut donc soigner celui-là. L’envie devient urgente de faire circuler du chaud, du doux à ceux et celles qui sont juste autour de nous et que l’on ne connait pas, surtout parce qu’on ne les connait pas.
On pense à des post-it à coller çà et là, à des messages à la craie sur les trottoirs ; mais le matériel n’étant pas essentiel, il est inaccessible. Ce seront finalement des bandelettes de papier parce qu’il nous reste deux rouleaux de scotch dans notre tiroir et un peu d’encre dans l’imprimante.
Création : Des dessins, des mots, des idées – L’ASSO.